Vous le savez, je lis souvent. Beaucoup. De tout. Bien sûr, je n’ai pas le temps -ni l’envie, je vous avoue- d’écrire une critique pour chaque bouquin que je parcours.
Cette année, 2022, sera l’année des nouveautés. Outre ma nouvelle couleur de cheveux (que seul(es) celles et ceux qui me côtoient auront la chance d’apprécier), j’ai également décidé de faire paraître une fois par mois une chronique globale de mes lectures du mois passé. Je vous dirai sans fard si j’ai aimé ou pas, si j’ai été au bout de ma lecture ou pas. Car oui, j’ai décidé il y a quelques années de cela de ne plus m’infliger de lire les livres jusqu’au bout. Quand on n’accroche pas à l’histoire, à l’écriture, à l’ambiance, quand un livre n’éveille qu’ennui, à quoi bon se faire du mal à lire jusqu’au bout ?
Allons-y, plongeons dans les lectures de Décembre 2021…
Offrandes Musicales, Michel Tremblay
Bon, Michel Tremblay, c’est pipé d’avance, je ne vais pas être objective, j’adore absolument tout. D’ailleurs, je prévois d’écrire prochainement une chronique sur ses différentes œuvres. Mais ce n’est pas le sujet. Là, on n’est pas dans la continuité des histoires habituelles, on ne retrouve pas les personnages des Chroniques du Mont-Royal.
Offrandes Musicales, il s’agit d’un livre écrit pendant le confinement, où Michel Tremblay nous partage ses plaisirs musicaux, plaisirs, extases, rires et larmes. Comme d’habitude c’est beau, bien écrit, on vibre à l’unisson avec lui.
Cerise sur le gâteau : c’est mon premier et donc mon seul livre dédicacé par un auteur. J’ai eu la chance de le croiser au Salon du Livre de Montréal. Je n’ai pas un vrai tempérament de fan, voyez-vous. Mais là, je vous promets, j’étais à deux doigts de pleurer.
Bref, courez l’acheter. Ca se lit vite et ça donne envie d’écouter de la musique.
La Grande Mêlée, Michel Tremblay
Vous ai-je dit à quel point Michel Tremblay est un magnifique auteur ? Et oui, j’ai lu presque toutes ses œuvres, romans ou théâtre. Je garde les quelques-unes manquantes comme des bonbons à déguster pour plus tard. J’ai peur de manquer….
Pour faire simple, oui bien sûr, comme d’habitude j’ai adoré. Mais ne commencez pas par celui-là sinon vous n’allez rien comprendre. Il fait partie du cycle de la Diaspora des Desrosiers. Certains disent qu’on peut lire chaque livre indépendamment. Peut-être. Mais bon. Attendez, ne vous précipitez pas. Le monde de Tremblay, ça se déguste. Et promis je m’attaque à la chronique bientôt.
Sauvez-moi, Jacques Expert
Jacques Expert, moi je l’aime bien. Alors certes, ce n’est pas ce que d’aucuns appellent de la grande littérature. Mais c’est un bon conteur, ses histoires sont bien ficelées, avec ce qu’il faut de suspens. Ce n’est pas trop tordu, parfois on trouve le coupable avant la fin (mais pas souvent). Et bref, on passe un bon moment quand on veut lire un policier. Lui aussi, j’en ai lu beaucoup. Petits conseils en passant : La Femme du Monstre, La Théorie des Six sont très bien.
Les dernières heures, Minette Walters
Alors ça c’était super. J’aime beaucoup le Moyen-Age qu’il s’agisse d’Histoire avec un grand H, ou d’histoires romancées. Minette Walters est très connue pour ses thrillers et autres romans policiers. C’est sa première incursion dans le domaine du roman historique et franchement, c’est pas mal du tout. On est donc au Moyen-Age, au moment où la Grande Peste touche l’Angleterre. Je ne vous en dis pas plus mais allez-y si vous souhaitez passer un bon moment – et oui, je persiste, même la Peste Noire ça peut s’avérer divertissant (enfin en roman uniquement).
Ah, j’oubliais, la bonne nouvelle c’est qu’il y a une suite. Je vous en parle le mois prochain…
Journal amoureux, Benoite Groult et Paul Guimard
Vous connaissez sûrement Benoite Groult. Elle était journaliste et fut une des grandes écrivaines du féminisme. On lui doit notamment Ainsi Soit-Elle ou bien encore Le Féminin Pluriel écrit avec sa sœur Flora.
Ici, il s’agit d’un journal comme son nom l’indique, amoureux puisqu’il est écrit à quatre mains avec Paul Guimard qui fut son mari pendant environ 50 ans (jusqu’à son décès à lui).
Je constate en écrivant ces chroniques que je lis et relis souvent des auteurs que j’aime. C’est le cas de Benoite Groult. Et j’aime aussi les journaux ou les biographies. Tout est donc réunit ici pour que j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Benoite Groult et Paul Guimard nous font partager leurs pensées, leur amour et ses déclinaisons. Allez-y, ça fait du bien de voir des gens qui s’aiment au quotidien.